une tatoueuse pas très aimable

Un bruit désagréable me perça les oreilles en continue, j'aplatis l'oreille contre mon oreille en grognant. Rien a faire ce stupide réveil matin continuais de me dire '' hey faut te lever ma vieille''. J'ouvris un œil fatiguer et donna un tapa du plat de la main la table de nuit un peu aux hasard en espérant toucher le fameux bouton pour que ce casse pied me foute la paix. Je fis la crêpe encore quelque seconde sur mon lit et fini par m’asseoir en tailleur pour mettre mes idées a leur places. Je descendit les escalier, allumas les néon de mon salon de tatouage et je fit chauffer l'eau pour préparer le café. Je retournais en haut pour m'habiller, si j’accueillais les client la raie a l'air j'allais perdre toute crédibilité. Je choisie une robe mousseline bleu nuit et une fleur assortie dans mes cheveux. C'était ma dernière fleur, il allais falloir en recommander aux plus vite. Je pris la télécommande des stores et appuya sur le bouton pour les ouvrir. Un client faisais déjà le pied de grue devant l'établissement, il n'était pourtant que 7 heure.

*encore un ado boutonneux qui veux se faire un piercing . me dis-je en soupirant.*

Je l’accueillis néanmoins avec un grand sourire et le fit entrer tout en me servant une tasse de café.

-qu'es ce qui te ferais envie mon chou. Lui dit-je en lui tendant un livre contenant tout les tatouages que j'avais fait.

Il me regarda en rougissant. Oh sa y est je le sentais venir le fameux bourreau des cœurs qui voulais se donner un petit coté rebelle.

-j'aimerais faire plaisir a ma petite copine en me faisans tatouer le symbole infinie avec nos initiales dans les boucles. Elle s’appelle Cathy et moi Dorian.

Et voilà bingo, encore un tatouage sans valeur que je vais torcher en 20 minutes. Je ne supporte pas ses déssins de débutants, dans le métier ont appelle sa des tatouages pour renflouer les caisses. Si ce kéké pense que je vais être sentimentale et lui faire un prix il se met le doigt dans l’œil , je vais lui faire payé plein pot. Je le fit asseoir sur le fauteuil et commença a préparé les aiguilles, 1 devrais suffire mais ce morveux a la peau aussi tendre qu'une motte de beurre il va me chanter dans les oreilles tout le long.

-Tu va devoir attendre deux petites minutes j'ai une affaire a réglée avant sa.

j'allumais mon portable devant lui sans me soucier de ses petit tremblement impatient et je composa  le numéro d'une fleuriste réputée, mon fournisseur habituelle a fermé boutique a cause de la concurrence mais tous ces nouveau commerçants ne font pas l'affaire. Je fis ma commande de 30 fleures pour tenir le mois a la bonne femme qui semblait tenir la boutique, lui donna l'adresse de livraison aux nom de "la ronce noire" (c'était le nom de mon salon) et fini par raccrocher en m'occupant enfin du petit jeune. Son tatouage fut vite fait bien fait je lui est fait casquer suffisamment de billet pour rembourser mon achat florale, il ne me restait plus qu'a attendre mes rendez vous de la journée ainsi que ma livraison.

*HHmmm...Encore ce rêve étrange, pourquoi ?*
Cela fait maintenant une semaine que je me réveille tous les matins après un rêve où je me retrouve au milieu d'une ville dévastée, avec une silhouette sombre qui se dresse face à moi en laissant sa robe et ses longs cheveux portés par un vent désagréable avant de s'éclipser.
Mais quelle était cette ville ? qui se cachait derrière cette silhouette ? quelle est la signification de ce rêve ?
Je ne comprenais plus rien.
Comme la plupart du temps, je pris le temps de m'habiller, fumer une cigarette en regardant par la fenêtre...
*Ce temps n'est pas vraiment propice à sortir...*
je fini ma clope et me pressa de boire un café froid, avant de partir rejoindre ma fleuriste préférée qui se trouvait à quelques pas de chez moi.
En arrivant, j'ouvris la porte et salua la fleuriste d'un air charmeur comme tous les jours où je venais travailler là-bas.
_ Mes salutations, ô gente demoiselle.
_ Oh ! Lunice, bonjour...
Ces quelques mots m'ont suffit à comprendre que quelque la tracassait, elle qui n'avait pourtant pas l'habitude de montrer ses émotions si facilement.
_ Et bien, ça n'a pas l'air d'aller Aujourd'hui, le magasin va fermer ou quoi ?
_ Non, rassures-toi, c'est en rapport avec le magasin mais pas de fermeture en vue, enfin presque...
La jeune femme expliqua à Lunice qu'elle a reçu de bon matin une commande exigeant 30 fleurs bleues, qui sont à livrer pour aujourd'hui, Mais loin de chez nous. Je n'ai pas mis de temps pour comprendre que pour elle, une telle livraison est dangereuse. Je me suis chargé de cueillir les 30 plus belles fleurs bleues que nous avions et les disposa dans une boite matelassée par un tissu extrêmement doux puis m'apprêta à partir lorsque ma fleuriste m'arrêta en me donnant un bout de papier où il y avait d'écrit :
"  La ronce noire, 9ème arrondissement,
ps : notre cliente ne semble pas commode, fais attention à toi ".
Mon sang ne fit qu'un tour à la vue de ces mots...
* la ronce noire...ce nom me dit quelque chose, et ces fleurs bleues... non c'est impossible..."
Je sentais que la fleuriste cherchait à me dévisager, je suis donc sortit sans dire un mot avec ma boîte en direction du métro pour aller dans le 9ème arrondissement.
*La zone sud, des fleurs bleues...cette journée va faire mal à ma mémoire on dirait...*
Après une heure de trajet interminable je mis enfin les pieds sur ces terres après 10 ans...
Je marchais tranquillement dans les rues en demandant mon chemin au peu d'humains qui circulaient pour trouver ce "la ronce noire". Déjà que je m'inquiétais de ne pas voir grand monde, mais ces réponses hésitantes ne me rassuraient pas du tout... mais je fini par arriver devant un salon de tatouage "La ronce noire".
*Cela ne fait aucun doute c'est ici..."
mon corps commença à trembler à l'idée de retrouver cette beauté sans pareille, mes doigts se crispèrent contre la boîte contenant les fleurs.
*oups, pauvre carton..bon allons-y*
Je pris une grand respiration et et frappa à la porte du salon...
_ Il y a quelqu'un ? Je suis venu livrer les fleurs que vous avez commandé !!

Je venais de terminer mes rendez vous de la mâtiné, pas un seul client intéressant que des jeunes péteux qui voulais des tatouages ridicule ou des gamines qui voulais avoir leur première boucle d'oreille. Il y a vraiment des jours ou je me dit que je ferais mieux de bouffer mes clients vue le peux qu'ils me rapportent. J'entendis quelqu'un taper 3 fois contre la porte puis une et encore 3 fois. Ce claquement singulier signifiais qu'une goule de mon clan venais. J'ouvris la porte et le fit rentrer avant de lui demandez ce qu'il me voulais. Il me regarda et me tendis un papier portant quelque noms. Je levais les yeux sur lui  ce grand gaillard me donnais le torticolis a chaque fois qu'il venait avec ses grande tiges lui servant de jambes.

-tu va aller aux restaurant et tu me réserve le 3 eme plat c'est compris ? Et précise bien que si jamais quelqu'un d'autre y a le droit c'est le serveur que je bouffe.

-comme toujours chef ne vous inquiétez pas ils connaissent vos habitudes maintenant vous n'en êtes pas aux premier employé dévoré. Mais je ne viens pas que pour sa, mon masque est en lambeau. Je voulais savoir si vous pourriez faire quelque chose.

Je lui mis une claque dans l'estomac a défaut d’être assez grande pour lui en mettre une dans le menton. Je me donne assez de mal comme sa pour confectionnez leur masques et il y en a toujours un pour me le saccagé aux premier combats. Il va vraiment falloir que je leur apprennent a mieux protégée leur visage pendant un conflit, si jamais une colombe voie le visage d'un des nôtres il finiront tôt ou tard par remonter jusqu'à moi malgré mes précaution. Je sortie un trousseau de clefs de ma poches et ouvrit la porte qui menais a l’arrière boutique. Les lumières grésillèrent légèrement et finir par éclairée une salle un peu plus petite que l'autre ou je fait mes tatouages. Il y avais des masque partout, de toute les sortes formes et couleurs. C'était mon atelier officieux il arrive que certain humain en entendent parler par le bouche a oreille et finissent par vouloir leur petit masque personnel, mais ma clientèle a ce niveau la est essentiellement composés de goules. Je le poussa sur un tabouret pour qu'il sois a ma hauteur afin de prendre ses mesures. Ce colosse avait un visage plutôt carrée , du haut de ses 2 mettre il passais pour une brute et pourtant... il était bien loin d’être un combattant. Ce n'est pas pour rien que je l'ai désigné pour qu'il se charge de faire mes commission ci et la. Je pris le masque déchirer et le posa sur la table de couture ou je fit quelque retouche sommaire pour dégrossir le travail.

-a par sa rien de nouveau dans le secteur ?

-non les colombes se tiennent tranquilles ont a fait comme vous l'aviez demandez et nous sommes restés discret. En revanche il a un petit groupe de goule qui commence a faire du grabuge dans les arrondissement alentour.

-t'occupes pas de sa tant qu'elles ne viennent pas pissez dans mon jardin, ont peut les laissez s’amuser chez les autres. Ton masque sera prêt demain matin j’attends une livraison dans la journée. donc si tu a faim tu ne chasse  surtout pas va aux restaurant et dit que c'est moi qui paye la consommation. sans ton masque c'est trop risqué de chasser.

Ces maudits restaurant coûte un bras mais la nourriture est délicieuse et puis ils me servent les mauvais payeur. Sa m'évite d'avoir a me battre contre d'autre goules pour les dévorées. Quelque minutes après qu'ils sois partis. Une voix d'homme m’appela depuis l’extérieur. il connaissais pas les sonnettes ou quoi. J'ouvris la porte et le regarda d'un air renfrognée.

-bah dis donc ont a le temps de vieillir avec votre service de livraison ! Allez donne moi sa que je le range.

Je rangea le carton dans le cagibis ou il serais aux frais pour que les fleurs ne fanent pas. Je me retournais une fois de plus vers le vendeur en soupuirant.

-Bon bah rentre ! Tu va pas faire le pet devant la porte pendant des heures-ci ?

Malgré son attitude grinçante, le fait que cette femme me propose d'entrer n'étais pas sans importance pour moi. Bien au contraire, c'était l'occasion pour moi de discuter avec celle que je voulais revoir au fond de moi.
_ hmm je suis désolé pour le retard de livraison, plaignez vous à ce métro qui met une plombe et ces passants qui se font dessus à l'idée de m'indiquer votre salon.
Je mis les pieds dans ce salon suite à son invitation, puis observa les lieux. Rien n'avait changé, tous mes souvenirs revinrent petit à petit, cela me mettait plutôt mal à l'aise. J'aurai aimé lui parler directement mais je ne sais vraiment pas quoi dire pour aborder le sujet.
Je fini de faire le tour du salon puis me retourna vers elle avec une voix un peu coincée.
_ navré pour ce moment à observer votre salon, je ne suis pas enquêteur ou je ne sais quoi, mais l'atmosphère ici me rappelle tant de souvenirs. D'ailleurs vous devriez comprendre.
Lunice releva sa manche droite puis révéla cette fameuse "marque" qu'il portait.
_ Vous devriez vous en rappeler, c'est ici que j'ai fais faire ce tatouage il y a quelques années, depuis ce jour je n'ai pu effacer votre image de ma tête.
*Mais pourquoi j'ai dis ça moi, c'est ridicule...*

je refis chauffée de l'eau dans la cafetière et ouvris le petit placard pour en sortir 2 petite tasses comme ont trouve dans les bistrot. je fis un petit rictus en l'entendant parler des clients qui repeignait leur froc a l'évocation de mon salon. tout le monde est aux courant que s'il faut un tatouage je suis celle qu'il faut venir voir mais j'ai mon caractère et il m'est arrivée plus d'une fois a coller une tartine dans le museau d'un client qui geignait trop a mon gout. je lui tendis une tasse en tapant du pied pendant qu'il regardais les lieux comme un gosse en train d'admirer un avion. et en plus il a le culot de préciser qu'il n'est pas enquêteur non mais je rêve, j'ai assez de flair pour reconnaître l'odeur d'une goule quand j'en croise une. et qu'es-ce qu'il me chante avec ces salades sur les souvenirs. je ne me rappelle pas avec mise un panneau salon de thé a coté de ma porte. il me montra son tatouage et ce fit tilt dans ma tête.

-ah oui je me souviens de ce tatouage, l'une des œuvres qui fait encore ma fierté.

je lui attrapa le bras droit fermement et examina mon chef d'oeuvre sous toute les coutures. les années avait eu raison de son éclat mais les couleurs restaient encore belle et les contours sont encore net et visible. une petite retouche ne lui ferais pas de mal pour qu'il retrouve sa jeunesse. je réfléchis encore quelque minute a l'encre que je pourrais utiliser afin de lui faire reprendre de l'éclat sans m'occuper de son porteur. je but mon café d'un trait et je ta la tasse dans la poubelle aux loin avant de relâcher son bras.

-un petit coup de jeune ne lui ferais pas de mal a ce pauvre tatouage. mais bon qu'est-ce qu'elle a ma trogne pour qu'elle te marque a ce point ??

j'en est entendue des remarque de coureurs de jupon mais alors dans le genre eau de rose, il mérite la palme celui-la. comme il venais du nord il n'allais surement pas pouvoir repartir de si tôt, et si jamais il se promène seule sur mon territoire les autres vont le passé a tabacs s'ils tombent dessus. j'allais devoir jouer la nounou de mon livreur quel calvaire.

-bon écoute jolie cœur t'est sur mon territoire ici donc je ne peux pas te laissez aller et venir librement. donc aussi longtemps que tu va rester ici je vais devoir t'avoir a l’œil. qu'es ce que t'a envie de faire ?

Cette idée de refaire ce tatouage Ne me dérangeait pas en effet. Si c'était une fierté pour elle, il l'était tout autant pour moi. J'accepta son café puis m'installa pour son travail.
_ Bien, si vous jugez nécessaire de refaire ce tatouage, je suis preneur. C'est une chance que je sois parti avec mon argent.
Je buvais tranquillement le café quand j'entendis ses dernières paroles. A ce moment je bu la dernière gorgée en avalant un peu de travers puis reposa délicatement la tasse.
_ Rester un moment ici ? soit, laissez-moi d'abord passer un coup de fil.
je sorti mon téléphone portable d'une couleur noire d'encre avec une chaînette qui pendait, portant un pendentif représentant une cœur entouré de ronces, puis composa le numéro de ma fleuriste avant de lui parler d'une voix glaciale.
_ C'est Lunice, la livraison a été expédiée, mais le retour du livreur attendra.
Je n'attendis même pas la réponse que je raccrocha sur l'instant. puis tourna mon regard sérieusement vers la tatoueuse.
_ Ceci étant réglé, venons-en au fait. Si vous craigniez pour ma sécurité, sachez que si c'est moi qui vous ai livré, c'est que je suis en mesure d'assurer mon retour. Malgré les apparences, je ne suis pas une goule qu'on trouve dans les bas-fonds d'une ruelle.
Pourquoi répondis-je de la sorte ? cet aspect provoquant ne me ressemblait pas, mais je pris une assurance que je n'avais pas en entrant dans le salon.
_ Ce que je vous veux ? Simplement vous connaître un peu plus. D'une part, parce que votre façon de vous imposer ne me laisse pas de marbre. De plus, cette fameuse fleur que vous porter, elle me fait penser à ma défunte mère, elle possédait ce qu'on appelait ici "le kagune de l'éclosion"
Je ferma les yeux un instant le temps de repenser à ma mère puis les rouvrit délicatement.
_ Mais dîtes-moi, dans mes souvenirs, étant enfant, mes parents m'avaient emmené dans un restaurant assez sympathique dans ce coin, cela vous dit ? N'avez crainte pour l'addition, j'en ferai mon affaire. Ce sera peut-être plus propice à discuter. Par contre je serai incapable de me rappeler du chemin précis, ça date pour moi.

Je laissais parler l'homme en face de moi en me mordant la lèvre, mais a un moment donnée quand il faut que sa sorte ont y peut rien. Je riais aux éclats en tapant la table du plat de la main craquais a chaque coup. Il fallait que je me calme sinon j'allais ravager mon salon de rire, sa serais assez cocasse comme situation. Voilà qu'il me prend pour sa mère, maintenant aux non il a le syndrome d’œdipe c'est pas possible, dite moi que je rêve. J'en pleurais tellement j'en avais mal aux ventre a force de rire. Je me redressa un peut en tentant de garder mon sérieux et entre 2 fous rire je parvint enfin a aligner une phrase cohérente.

-alors déjà sache que je me fiche pas mal de ta sécurité, c'est pour la tranquillité de mon arrondissement que je m’inquiète. Les colombes sont calmes depuis quelques et je ne voudrais pas qu'un combat entre toi et mes hommes n'aillent siffler a leur oreilles.

Je prise un mouchoir pour me ressuyer les yeux ou le maquillage avais couler a cause des larmes. Pleure de rire voilà bien longtemps que sa m'était arriver, la dernière fois sais quand le leader de cet arrondissement m'avais supplier a genou de ne pas le dévoré. Je réfléchis quelque instant a ce fameux restaurant qu'il me parlais... voilà qui promettait d’être intéressant, il veux n’emmener la ou je comptais manger se soir. Il va falloir que je prévienne le chef cuisinier qu'il y aura un changement a mon menue. Je le fis attendre ici et remonta en haut me remaquiller avant de redescendre quatre a quatre les escaliers excitée a l'idée qu'un tel repas est sous mon nez n'attendant qu'a être cuisiner autour de hors d’œuvre sanglant. Je le pris par le poignet et l’entraîna en dehors du magasin pour le fermer.

-viens par la je sais ou ce cache ce fameux restaurant, tu va voir tu va t'y plaire.

Je ne put m’empêcher de me lécher les lèvres rien quand y pensant,voila plus d'un mois qu'aucune ne figurait aux menue j’étais obligée de me contenter d'humain. Je vais enfin pouvoir dévorer un autre kagune, celui la je ne livrerais pas a l'autre imbécile du CCG il a bien assez comme sa pour le moment. Je sautillais dans la rue comme une gamine a Disney-land. Dans la rue je reconnaissais certain passant qui nous observait avec intention. Je pouvais les reconnaître a leur odeur c'était des membres de mon territoire et ils savent très bien que quand je suis dans cet état cela signifie que la chasse est ouverte pour moi. Ont finis par arriver devant un énorme établissement ressemblant a un théâtre aux colonnes de marbre.

-nous y sommes mon cher, le meilleur restaurant du 9 eme.

Pourquoi riait-elle ainsi ?Ne me prenait-elle pas au sérieux?
De tout ce qu'elle a pu dire il n'y avait qu'une chose sur laquelle je m'interrogeais.
*la tranquilité de SON arrondissement..alors elle serait ...?*
Je n'eu pas le temps d'y réfléchir qu'elle me traîna dehors par le bras. Elle semblait si excitée que j'avais du mal à suivre ses pas.
C'est alors que je sentais une présence qui semblait nous filer en parallèle.
_ "At...atends !! "
Diantre, elle était tellement obnubilée qu'elle ne m'écoutais même pas, à tel point que c'est à se demander si elle remarquait cette présence.
Voilà qu'elle finit par s'arrêter devant un bâtiment avec deux grandes colonnes de marbre en me disant que nous étions arrivés. Mais cela ne ressemblait pas à ce que j'avais connu dans mes souvenirs. La présence qui nous suivait n'avait pas disparu et je détestais ça. C'est alors que je m'adressa à cette tatoueuse d'une voix glaciale
_ " Tu m'excusera, mais le repas va devoir attendre un peu."
pour que type ai réussi à nous suivre, ce n'est pas un humain, et c'est sûr, ce n'est pas une ghoule
Je n'attendis même pas sa réponse que mes pupilles devinrent écarlates et deux fines tentacule d'un bleu-glace sortirent de mon dos avec à leurs extrémités une forme conique rappelant un bourgeon. Je me dressa sur l'un des colonnes grâce à ces tentacules pour observer le terrain.
C'est alors qu'une chaîne sortit de l'ombre avec une sorte de pique à son extrémité en direction de la tatoueuse.
* Alors tu attendais qu'on se sépare...mais si l'extrêmité d'une chaîne est ici alors...*
pendant ces pensées, je sauta de la colonne en direction de la tatoueuse, et l'un des "bourgeons" de mon kagune se mit à "éclore" comme un éventail circulaire, qui permit de repousser le pique. J'utilisa ma deuxième tentacule pourl'enrouler autour de la chaine puis la tira violament vers moi, entraînant la forme d'un homme tenant une mallette bien connuequi s'accrochait à sa chaîne...
_ "on arrête de jouer à cache-cache, imbécile ! "
Sur ces mots, un deuxième kagune sortit de mon dos, formant la queue d'un scorpion, d'un noir encre.
La queue se dressa et se jeta sur la victime qui était entraînée par sa propre chaîne, pour enfin le traverser par le cou.
Le pauvre homme n'eu même plus la force de demander grâce, et n'eu pas la résistance pour nous dire qui l'avait envoyé.
Je désactiva mon kagune puis observa l'homme étendu au sol, encore en train de convulser. Je regarda la tatoueuse puis m'adressa à elle de façon ironique.
_ "Je suis désolé, mais ici, je suis autant recherché que toi...bon, on partage ? "